Economie

Top 5 des dossiers clés à surveiller sur les marchés pour la semaine du 2 octobre



 

Investing.com — Avec un accord de dernière minute conclu pour éviter la fermeture du gouvernement américain, les investisseurs se concentreront sur les données relatives à l’emploi aux États-Unis et sur les discours du directeur de la Réserve fédérale Jerome Powell et de la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde au cours de la semaine à venir. Les réunions des banques centrales en Australie et en Nouvelle-Zélande seront également au centre de l’attention et les marchés continuent de digérer le mantra des taux d’intérêt “plus haut pour plus longtemps”. Voici ce qu’il faut savoir pour commencer la semaine.

  1. Emplois non agricoles

Les économistes s’attendent à ce que l’économie ait créé 163,000 emplois le mois dernier, soit un léger ralentissement par rapport aux 187 000 emplois créés en août.

Un chiffre plus élevé que prévu pourrait souligner la position de la Fed “plus haut pour plus longtemps”, ce qui pèserait sur les marchés.

Avant le rapport de vendredi, le Rapport sur l’emploi JOLTS pour le mois d’août doit être publié mardi, suivi un jour plus tard par une mise à jour sur l’embauche dans le secteur privé du rapport national sur l’emploi ADP (EPA:ADP), qui devrait indiquer un ralentissement de la croissance de l’emploi.

Entre-temps, l’Institute for Supply Management publiera lundi son rapport de septembre du PMI manufacturier, qui devrait rester en contraction pour le onzième mois consécutif. Le rapport PMI des services ISM, attendu mercredi, devrait indiquer un léger ralentissement de la croissance.

  1. Commentaires de Powell

Jay Powell, ainsi que le président de la Fed de Philadelphie Patrick Harker, participeront à une table ronde avec des travailleurs, des propriétaires de petites entreprises et des dirigeants communautaires lundi.

Les données de vendredi indiquent des progrès en matière d’inflation, l’inflation sous-jacente annuelle tombant sous la barre des 4 % pour la première fois depuis plus de deux ans, mais la hausse des prix du pétrole, qui fait grimper le coût de l’essence à la pompe, suggère que le chemin vers l’objectif d’inflation de 2 % de la Fed sera long.

En septembre, la Fed a laissé ses taux en suspens, mais a indiqué qu’elle prévoyait encore une hausse des taux cette année et moins de réductions qu’indiqué précédemment l’année prochaine.

La présidente de la Fed de Cleveland, Loretta Mester, le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic et la présidente de la Fed de San Francisco, Mary Daly, devraient également faire des apparitions au cours de la semaine.

  1. Les marchés d’actions entament le quatrième trimestre

Le dernier trimestre de l’année, très important, démarre après un troisième trimestre faible pour les actions.

Au cours du trimestre, l’indice S&P 500 a perdu environ 3,6 %, l’indice Dow 2,6 % et l’indice Nasdaq 4,1 %. En septembre, le S&P 500 a perdu 4,9 %, le Dow 3,5 % et le Nasdaq 5,8 %.

La hausse des rendements obligataires ébranle les marchés boursiers, et certains investisseurs craignent que les valorisations démesurées des entreprises à forte capitalisation, notamment Apple (NASDAQ :AAPL), Microsoft (NASDAQ :MSFT), Alphabet (NASDAQ :GOOGL) et Amazon (NASDAQ :AMZN), ne constituent un autre point faible.

Les actions des sociétés technologiques et de croissance, qui prévoient souvent une croissance importante de leurs bénéfices dans les années à venir, ont tendance à être particulièrement touchées lorsque les rendements augmentent, car leurs bénéfices futurs projetés sont plus fortement actualisés.

Le quatrième trimestre sera cependant l’occasion d’une nouvelle saison de publication des résultats et, bien que l’essor de l’intelligence artificielle soit encore important, des questions subsistent quant à l’augmentation finale des bénéfices.

  1. Discours de Lagarde

Christine Lagarde, la présidente de la BCE, doit prononcer un discours mercredi, les investisseurs étant à l’affût d’indications sur la trajectoire future des taux d’intérêt après les données de vendredi montrant que l’inflation de la zone euro est tombée à son niveau le plus bas en deux ans le mois dernier.

Ces données ont alimenté les attentes selon lesquelles la BCE a suffisamment relevé ses taux pour ramener l’inflation à son objectif de 2 %.

L’inflation dans l’Union européenne a brièvement atteint un taux à deux chiffres l’automne dernier, en raison de la flambée des coûts de l’énergie, des difficultés rencontrées par les chaînes d’approvisionnement après la pandémie et des dépenses publiques élevées.

En réaction, la BCE a relevé ses taux d’intérêt à un niveau record de 4,0 %, après un creux de moins 0,5 % en un peu plus d’un an, après une décennie passée à essayer de stimuler l’inflation par le biais d’une politique monétaire ultra-légère.

  1. Réunions de la RBA et de la RBNZ

La RBA tiendra sa première réunion avec la nouvelle gouverneure Michele Bullock, première femme à diriger la banque, mardi.

Les investisseurs chercheront à savoir si la RBA en a fini avec les hausses de taux ou si d’autres sont à venir après quelques indications récentes de pressions persistantes sur les prix dans le secteur des services. Le consensus est en faveur d’une pause.

Entre-temps, la Banque de réserve de Nouvelle-Zélande doit tenir sa dernière réunion de politique générale mercredi. Malgré la position hawkish de la RBNZ, les observateurs du marché ne s’attendent pas à une augmentation des taux – ils se concentrent plutôt sur la question de savoir si les fonctionnaires pourraient signaler un mouvement possible en novembre.

–Reuters a contribué à ce rapport

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