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Une 2ème guerre pourrait-elle éclater en Europe ?



Investing.com – Alors que l’attention reste sur l’Ukraine qui continue de résister à l’invasion russe, un deuxième conflit pourrait pointer le bout de son nez sur le continent. En effet, les tensions continuent de grimper dans une autre région européenne. Une région qui n’est pas étrangère aux conflits armés.

Les analystes pointent du doigt les tensions grandissantes entre la Serbie et le Kosovo. Alors que des violences sont apparues dans le nord du Kosovo, peuplé d’une majorité de Serbes, la Serbie s’est empressées de masser ses troupes aux frontières.

“La résolution du conflit entre le Kosovo et la Serbie n’est plus seulement une question politique, mais une question de sécurité sérieuse pour la région et l’Europe”, ont écrit la semaine dernière Engjellushe Morina et Majda Ruge, chargés de mission au Conseil européen des relations étrangères (ECFR).

Cependant, le président serbe Aleksandar Vučić a également cherché à rassurer, en déclarant le week-end dernier au Financial Times qu’il n’avait pas l’intention d’ordonner aux forces militaires de franchir la frontière du Kosovo, affirmant que cela serait contre-productif pour les aspirations de Belgrade à rejoindre l’UE.

“Pourquoi cela serait-il bénéfique pour Belgrade ?” Vučić a déclaré. “Quelle serait l’idée ? De détruire notre position que nous avons construite pendant un an ? De la détruire en un jour ? La Serbie ne veut pas la guerre “, a-t-il déclaré, selon le journal.

Malgré ces assurances, les analystes estiment que la situation dans la région est comme une poudrière, susceptible de s’enflammer à la moindre étincelle.

“De zéro guerre terrestre en Europe, nous pourrions envisager d’en avoir deux très prochainement”, a déclaré Ian Bremmer, fondateur de l’Eurasia Group, dans une note publiée lundi.

Il a comparé ces tensions au récent conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui a culminé le mois dernier avec la prise de la région contestée du Haut-Karabakh par l’armée azerbaïdjanaise dans le cadre d’une offensive rapide sans grande intervention extérieure.

“Il s’agit d’un statu quo insoutenable qui dure depuis longtemps et qui est remis en question par l’armée dominante, qui cherche à savoir si quelqu’un d’autre se soucie suffisamment de la situation pour intervenir”, a déclaré M. Bremmer.

“Dans ce cas, il s’agit de l’OTAN – moins distraite que la Russie et beaucoup plus susceptible d’intervenir directement – mais les perspectives d’une invasion ont considérablement augmenté au cours des derniers jours.

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